ORDRE DE LA IVe ARMEE
Du 7 janvier 1915
Adjudant territorial KERBRAS Pierre.
« Un homme de sa section ayant été tué à côté de lui, a pris son fusil en disant : « Dors
mon ami, je vais en abattre quelque uns à ta place »
Blessé grièvement par un balle qui lui avait fracassé la mâchoire, a pu articuler à plusieurs reprises en passant devant ses hommes, le cri de « Vive la France ».
ORDRE DE LA IIe ARMEE
Du 12 novembre 1915
LAROCHE Claude Louis, chef de bataillon.
« Prototype du grand citoyen et du parfait soldat. Familiarisé avec l’esprit de sacrifice et de dévouement qui était sa règle de conduite. Bien que dans sa 63èmeannée et ayant eu ses deux fils tués à l’ennemi, apportait dans l’austérité forcée de la vie de campagne, une joyeuse humeur, réconfortant les courages.
A commandé le 30 octobre 1916, une forte contre-attaque qui a atteint son but et qu’il a électrisé par son exemple. Tué glorieusement le lendemain matin en chargeant l’ennemi en tête de son bataillon »
ORDRE DE LA IIe ARMEE
Du 12 novembre 1915
ROSILLE Elie Eugène Victor, caporal.
« Jeune gradé, merveilleux d’enthousiasme, tué le 30 octobre 1915 sur le parapet ennemi, a dit en mourant à ses camarades : « Dites à mes parents que je suis mort en brave »
Signé : PETAIN.
ORDRE DE LA Xe ARMEE
Du 25 octobre 1916
BAUDELET Louis, soldat de 1re classe.
« Soldat territorial ayant demandé à servir dans un régiment actif pour combattre aux côtés de son fils. A constamment fait preuve d’un courage et d’un dévouement au-dessus de tout éloge. Blessé mortellement au cours de l’attaque du 4 septembre 1916, a refusé le concours de ceux qui l’entouraient en leur demandant de rester à leur poste.
Avant de mourir, a dit à son capitaine de lui serrer la main et s’est écrié : « Bonne chance mon capitaine, ainsi qu’aux camarades, pour votre attaque »
Signé : MICHELER.
ORDRE DE LA Xe ARMEE N° 236
Du 1er novembre 1916
Colonel VALLIER Désiré Lucien.
« Remarquable chef de corps, qui a fait de son régiment une unité d’élite, dont le superbe courage s’est affirmé de nouveau aux attaques des 4 et 6 septembre 1916 ; a dirigé ces attaques avec intrépidité, enlevant trois lignes de tranchées à l’ennemi, conservant son commandement et restant au combat, bien que frappé successivement de deux éclats d’obus et d’une balle »
Signé : MICHELER
ORDRE N° 4073 « D »
PORTANT NOMMINATION AU GRADE D’OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR
HECQUET Prosper, Léon, Georges, capitaine.
« Officier d’une éclatante bravoure, ayant sur sa troupe un ascendant absolu. A fait preuve en toutes circonstances de décision et de sang-froid. Le 16 octobre 1916, a aidé puissamment, par une coopération entière et immédiate, l’attaque menée sur sa gauche par une fraction d’une division voisine. Le 18, des forces ennemies importantes ayant pénétré par surprise dans la même région, a aussitôt monté, lancé et conduit, contre le flanc de l’adversaire, une contre-attaque à la grenade, qui l’a contraint, après un violent corps à corps, à une retraite précipitée. Déjà 6 fois cité à l’ordre. »
ORDRE D
PORTANT NOMINATION AU GRADE D’OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR
DELZANGLES Louis, Hippolyte, Pierre, capitaine.
« Officier d’une haute valeur morale, qui n’a cessé de donner à ses hommes l’exemple de la bravoure, du sang-froid et de l’abnégation. Déjà plusieurs fois cité à l’ordre et deux fois blessé au cours de la campagne, a été atteint de nouveau d’une grave blessure le 5 septembre 1916, alors qu’il inspectait les premières lignes. Amputé de la jambe gauche »
ORDRE GENERAL DE LA Ve ARMEE
Du 11 mai 1917
RIOU Francis, soldat de 1re classe.
« Fusillier mitrailleur, d’une audace magnifique, le 29 avril 1917, après avoir participé brillamment à l’assaut d’une position fortement défendue, s’est porté de lui-même très en avant de la ligne conquise, mitraillant sans répit les fuyards. Au cours d’une violente réaction ennemie, a tiré jusqu’à l’épuisement de ses munitions. A donné le plus bel exemple de sacrifice en se faisant tuer plutôt que d’abandonner la position conquise »
ORDRE GENERAL DE LA Ve ARMEE
Du 11 mai 1917
ROCHE Jean-Baptiste, soldat de 1re classe.
« Fusillier mitrailleur d’une audace magnifique, le 29 avril 1917, après avoir participé brillamment à l’assaut d’une position fortement défendue, s’est porté de lui-même très en avant de la ligne conquise, mitraillant sans répit les fuyards. Au cours d’une violente réaction ennemie, a tiré jusqu’à l’épuisement des se munitions. A donné le plus bel exemple de sacrifice en se faisant tuer sur place, plutôt que d’abandonner la position conquise »
ORDRE GENERAL DE LA Ve ARMEE
Du 18 novembre 1918
HACHE Georges Albert, sergent.
« Participant à l’attaque d’une ville fortement défendue, a entraîné brillamment sa demie-section. Après un combat acharné, est parvenu à réduire un îlot de résistance, faisant lui-même prisonnier l’aspirant qui commandait le groupe ennemi et déterminant les autres défenseurs à se rendre »
Signé : GUILLAUMAT
ORDRE DE LA Ve ARMEE
Du 9 décembre 1918
THOMAS Charles, Louis, Henri, Firmin, sous-lieutenant
« Officier d’une bravoure légendaire, le 8 novembre 1918, chargé d’aborder avec sa section un village âprement défendu par des mitrailleuses et l’artillerie ennemie, a réussi, par une manœuvre hardie, à en surprendre les défenseurs, les obligeant à se replier jusqu’à ce que le village soit entièrement libéré »
ORDRE D
Du 24 avril 1919 PORTANT NOMINATION AU GRADE D’OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR
FUNEREAU Marcel, Raoul, capitaine
« Jeune capitaine d’une bravoure légendaire au régiment, a fait de sa compagnie une unité d’attaque de premier ordre, grâce à l’ascendant qu’il a su prendre sur ses subordonnés. Toujours volontaire pour l’exécution des coups de main exigeant habileté et audace. A été grièvement blessé au cours d’une attaque où il s’est distingué une fois de plus le 25 juillet 1918 au bois de la Tournelle (perte de la vision de l’œil gauche, une blessure antérieure, cinq citations). »