TILLOLOY Emile Henri Léon
- né le 3 octobre 1892 à Berteaucourt-les-Dames
- Fils de feu Emile et feue Vasseur Philomène
- Classe 1912
- Grade 2ème Classe
- Corps : 21ème Division d’Infanterie et 64ème Régiment d’Infanterie
- N° Matricule :
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- 9739
- 218 au Recrutement d’Abbeville
- Décision du Conseil de Révision
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- Inscrit sous le N° 122 au procès-verbal du Conseil de Révision
- Incorporé le 8 octobre 1913
- Arrivé au Corps le 8 octobre 1913
- Soldat de 2ème Classe
- Au front le 2 novembre 1914 au 328ème Régiment d'Infanterie
- Hôpital cont. Rebéval/Neufchâteau du 14/7/1915
- Hôpital 10 Vittel le 15/7/1915 (courbature, fébrile, faiblesse générale; gastro-entérite) sorti le 12/8/1915
- Hôpital DC 28 Valence le 11/8/1915 , sorti le 17/8/1915
- Congé de 1 mois du 17/8/1915 à Berteaucourt-les-Dames
- Passé le 12/10/1915 au 64ème Régiment d'Infanterie
- Disparu le 27 mai 1918 à Ostel
- Mort pour la France le 27 mai 1918 à Ostel (Aisne)
- Jugement rendu 7 octobre 1921 par le Tribunal de Doullens
- Jugement transcrit le 11 octobre 1921 à Berteaucourt-les-Dames
64ème régiment d’infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Ancenis, Saint-Nazaire.
Il fait partie de la 41e brigade d’infanterie, 21e division d’infanterie, 11e corps d’armée.
À la 21e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
Constitution en 1914 : 3 bataillons.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte; voir les citations
1914 Ardennes (fin août) : Sedan, Bouillon, combat de Maissin (22/08) 450 h. hors de combat
Retraite : Chaumont –Saint-Quentin (27/08) et bois de la Marfée, ferme de Beau-Mesnil, Bulson (28/08) 500 h. hors de combat
Bignicourt, Vaudemanges, Pontfaverger (01/09) bataille de la Marne (6 -13 sept.) : Fère-Champenoise, Ecury-Le-Repos, Lenharrée 1500 h. hors de combat
Somme (oct.-déc.) : Bazentin la Boisselle, Ovillers, Bécourt reprise de l’offensive : La Boisselle (17-24 déc.)
1915 La Boisselle puis Artois (janv.-juil.) : Hébuterne, Serre, ferme du Touvent 1100 h. hors de combat
Bataille de Champagne (sept.-oct.) : Butte du Mesnil, La Courtine 1600 h. hors de combat puis Tahure (déc.)
1916 Champagne (janv.-mai) : Tahure puis Verdun (juil.-août) : ouvrage et ferme de Thiaumont
Woëvre (sept.-nov.) : Haudiomont
1917 Verdun (déc.16-fév.17) : Douaumont, Côte du Poivre
Aisne (avril-mai) : Neuville-sur-Margival, bastion de Laffaux puis secteur de Paissy, Bovelle puis Aisne (juil.-sept.) : région de St Quentin puis La Malmaison (nov.), Le Panthéon
1918 Aisne (janv.-mai) : Épine de Chevregny, Pargny, Filain puis en mai-juin : Froidemont, Vaumaires, Ostel, ferme de Folemprise
après ces combats de fin mai le régiment ne comprend plus qu’une centaine d’hommes
Champagne (sept.-oct.) : Sainte-Marie-à-Py puis Rethel, canal de l’Aisne (oct.) puis Ardennes (nov.) : Saulces, Faissault, Raillicourt
64ème régiment d'infanterie
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
Citations à l’ordre de l’armée :
1ère citation du régiment à l’ordre de l’armée :
Par ordre n° 492 du 22 juin 1915, le général commandant la 2e armée cite à l’ordre de l’armée :
LA 21E DIVISION D’INFANTERIE, composée des 64e, 65e, 93e, 137e régiments d’infanterie, du 51e régiment d’artillerie de campagne, et la compagnie 11/1 du 6e régiment du génie.
«Le 7 juin, devant la ferme de Toutvent, s’est portée à l’attaque avec un entrain superbe.
Grâce à l’héroïsme des officiers et de la troupe, a dépassé, avec un brio admirable et d’un seul élan, deux lignes de tranchées, malgré un barrage terrible d’artillerie.»
2ème citation du régiment à l’ordre de l’armée :
Par ordre n° 593 du 24 juin 1918, le général commandant la 6e armée cite à l’ordre de l’armée :
Le 64e régiment d’infanterie.
«Superbe régiment qui, sous les ordres du lieutenant-colonel DUCONGÉ, a combattu dans la bataille récente avec un entrain, un courage et une abnégation remarquables.
Réduit à quelques éléments après la première attaque, a continué à lutter avec acharnement pendant les jours suivants jusqu’à épuisement des ses effectifs»
Port de la fourragère verte :
La fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre est conférée par ordre n° 98 F en date du même jour au 64e régiment d’infanterie.
Citations à l’ordre du corps d’armée :
Citations du régiment à l’ordre du corps d’armée :
Par ordre n° 277 en date du 21 juin 1917, le général commandant le 11e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Le 64e régiment d’infanterie.
«Sous l’impulsion énergique et tenace de son chef, le lieutenant-colonel DUCONGÉ, le 30 mars et le 1er avril 1917, a réalisé une série d’opérations sur le front ennemi, atteignant ses objectifs, faisant des prisonniers et s’emparant de mitrailleuses.
Pendant dix jours, à la fin d’avril, n’a pas cessé de progresser dans un secteur imprécis qui lui avait été laissé en fin d’offensive et y a fait des prisonniers.»
Citations de bataillons à l’ordre du corps d’armée :
Par ordre n° 253 en date du 22 avril 1917, le général commandant le 11e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Le 3e bataillon du 64e régiment d’infanterie.
«Sous les ordres du capitaine CHEVALLIER, dans la matinée du 1er avril, après une nuit de relève et de changement d’objectifs délicats, a attaqué une position fortement occupée par un ennemi supérieur en nombre.
Enflammé par l’ardeur de son chef, a brisé, dans un élan superbe, la résistance avancée de l’ennemi ; est tombé sur le gros des défenseurs et en a cueilli soixante-huit, après avoir abattu ou mis en fuite un chiffre trois fois plus élevé.
A capturé une mitrailleuse qui a été aussitôt retournée contre les fuyards. A atteint tous les objectifs assignés.»
Citations de compagnies à l’ordre du corps d’armée :
Par ordre n° 265 en date du 25 mai 1917, le général commandant le 11e C.A., cite à l’ordre du corps d’armée :
La 1re compagnie du 64e régiment d’infanterie.
«Sous les ordres du capitaine CHEVREL, s’est portée à l’attaque d’une avancée du village de Laffaux. Electrisée par l’ardeur de son chef et de ses cadres, a conquis à la grenade 600 mètres d’organisations ennemies.
A franchi les espaces balayés par les mitrailleuses et les barrages d’artillerie et ne s’est arrêtée que devant les maisons organisées. S’est alors accrochée au sol, a organisé un réduit inexpugnable dans le flanc de l’ennemi et s’est maintenue là malgré les bombes, les grenades, les balles et les obus, ce qui a permis de bâtir une nouvelle attaque sur Laffaux.
La 1re compagnie a vaillamment pris part aux attaques d’Hébuterne (juin 1915), de Champagne (25 septembre 1915) et a brillamment combattu à Verdun dans les secteurs de Thiaumont, la Laufée, Douaumont et Louvemont.»
Citations à l’ordre de la division :
Citations de compagnies à l’ordre de la division :
Par ordre n° 132 du 21 juin 1916, le général commandant la 21e D.I. cite à l’ordre de la division : :
La 10e compagnie du 64e régiment d’infanterie.
«Le 17 juin 1916, s’est portée résolument, entraînée par ses chefs, à l’attaque de la ligne ennemie dans des circonstances très dures ; est parvenue à occuper la crête de terrain et, malgré la perte de tous ses chefs tués ou blessés, est restée accrochée au terrain conquis jusqu’à la relève, pendant la nuit.»
Par ordre n° 255 en date du 14 novembre 1918, le général GIRAUD, commandant la 21e D.I., cite à l’ordre de la division : :
LA 3E COMPAGNIE DE MITRAILLEUSES DU 64E REGIMENT D’INFANTERIE.
«Faisant partie de la pointe d’avant-garde de la division, sous l’impulsion énergique du sous-lieutenant ARMANSIN, commandant provisoirement la compagnie, a poursuivi l’ennemi pendant soixante heures, portant son matériel à bras à travers champs et forêts, mettant fréquemment en batterie, engageant de véritables duels de mitrailleuses qui tournaient toujours a son avantage et ouvraient la voie aux autres unités de l’avant-garde.»
Citations de peloton à l’ordre de la division :
Par ordre n° 173 en date du 23 avril 1917, le général commandant la 21e D.I. cite à l’ordre de la division :
Le peloton de 37mm du 64e régiment d’infanterie.
«Sous l’impulsion énergique et la foi inébranlable du sous-lieutenant PRUVOST, a brillamment pris part à toutes les affaires depuis sa formation. Dans le secteur de Verdun, à Douaumont et Louvemont, dans des terrains extrêmement difficiles et sous de violents bombardements, a porté ses trois pièces en première ligne et a énergiquement contrebattu les mitrailleuses ennemies.
Aux attaques de la région de Laffaux, s’est dépensé sans compter, chaque jour, pour appuyer la marche des bataillons d’attaque ; a pu tirer environ 200 obus à chaque action et a ainsi grandement facilité la progression des unités d’attaque.»
Citations à l’ordre de la brigade :
Citations de compagnies à l’ordre de la brigade :
Par ordre n° 117 en date du 2 novembre 1917, le colonel commandant par intérim la 41e B.I. cite à l’ordre de la brigade :
La 1re compagnie de mitrailleuses du 64e régiment d’infanterie.
Employée comme mitrailleuses de tir indirect, au cours de la préparation et de l’exécution d’une attaque très dure, a, nuit et jour, tenu sous son feu les lignes arrières de l’ennemi et, changeant de position sous un violent bombardement, a accompagné les troupes d’assaut dans leur avance victorieuse.
Citations de sections à l’ordre de la brigade :
Par ordre n° 89 en date du 13 avril 1917, le lieutenant-colonel commandant par intérim la 41e B.I. cite à l’ordre de la brigade :
La 3e section de mitrailleuses de la 1re C.M. du 64e régiment d’infanterie.
«Sous l’énergique commandement de son chef, le sous-lieutenant MARIE, chargée d’appuyer l’attaque de la 1re compagnie sur une avancée du village de Laffaux, le 3 avril 1917, s’est portée en avant avec beaucoup d’entrain à travers un terrain battu par les mitrailleuses et le tir de barrage.
Est venue prendre une position de batterie sur le point le plus avancé nouvellement conquis ; s’y est maintenue malgré les pertes éprouvées.»
Citations à l’ordre du régiment :
Citations de compagnies à l’ordre du régiment :
Les 6e et 8e compagnies du 64e régiment d’infanterie.
«Du 17 décembre 1914 au 7 janvier 1915, sont restées constamment dans les tranchées, sauf une nuit de cantonnement, la plupart du temps en première ligne.
Ont fourni un travail considérable qui fait honneur au régiment, malgré le feu souvent très violent et très continu de l’ennemi.
Ont fait preuve d’un moral et d’une endurance exemplaires.»
Citations de sections à l’ordre du régiment :
Par ordre n° 176 en date du 27 juin 1916, le lieutenant-colonel DUCONGÉ, commandant le 64e R.I., cite à l’ordre du régiment :
La 1re section de la 2e compagnie de mitrailleuses.
«Sous la conduite énergique de son chef, l’adjudant HÉRAUD, est restée en position sous un bombardement violent et prolongé et, malgré les pertes en personnel et en matériel, a réussi à repousser l’attaque ennemie devant son front.»
Par ordre n° 330 du 23 décembre 1916, le lieutenant-colonel DUCONGÉ, commandant le 64e R.I., cite à l’ordre du régiment :
La 2e section de la 6e compagnie.
«Du 8 au 14 décembre 1916, devant Douaumont, sous les ordres de l’adjudant-chef CHAUVIN, la 2e section tout entière a fait preuve des plus belles qualités d’endurance et de discipline.
Sur un terrain très battu, voyant son matériel enfoui à plusieurs reprises, s’étant même trouvée isolée pendant plusieurs heures par les bombardements, n’a pas eu un seul instant de défaillance et s’est toujours tenue en mesure d’ouvrir le feu.»
Autres Citation collective à l’ordre du régiment :
Par ordre n° 341 du 17 juin 1915, le lieutenant-colonel BRÉMOND, commandant le 64e R.I., cite à l’ordre du régiment :
LA MUSIQUE DU 64E REGIMENT D’INFANTERIE.
«Pour le dévouement qu’elle a montré du 7 au 14 juin, en allant chercher les blessés jusqu’aux tranchées de première ligne malgré un feu d’artillerie très violent.
Il cite particulièrement M. BUZARD, chef de musique, qui a dirigé le dur travail de sa troupe jusqu’à l’épuisement de ses forces ; le tambour-major BERNARD qui, pris dans un éclatement d’obus, les vêtements lacérés par les éclats, n’a pas arrêté un moment son service ; les musiciens TOUARON, CLAVURIER, BOUCHONNEAU, FALLOURD, qui se sont particulièrement distingués et ont notamment été chercher le corps du commandant DE BLAINVILLE ; Les musiciens GOUIER et JANSENS, qui sont allés chercher le corps du capitaine MOINE dans un terrain labouré par les obus de gros calibre qui tombaient sans interruption.»